2 mots d'histoire

Histoire Saint-Avertin

Histoire de Saint-Avertin

Origine de la ville
A l'époque gallo-romaine, existe un hameau appelé Venciacum, qui deviendra Vençay au XIVe siècle.
Les carrières de l'Ecorcheveau fournissaient alors la pierre nécessaire à la construction des monuments de Caesarodunum (Tours), dont la cathédrale Saint-Gatien.

Origine du nom « Saint-Avertin »
En 1162, le moine Aberdeen (Avertin par déformation), écossais de l'ordre de Saint-Gilbert, accompagne à Tours Thomas Beckett, archevêque de Cantorbery, pour assister à un concile. Après l'assassinat de ce dernier, quelques années plus tard, Avertin revient en Touraine et décide de vivre en ermite dans les bois de Cangé.
De toutes parts, on vient alors le consulter pour des migraines et autres affections. Cédant aux prières des habitants, il deviendra le premier curé de la paroisse où il meurt. Il est enterré dans l'église qui devient alors un lieu de pèlerinage. La ville prendra son nom en 1371.

 

blason_saint-avertin

Le blason de Saint-Avertin

Composition Blason : D'argent au pairle de gueules cantonné de trois feuilles de plantin de sinople placées une et deux.
Ornements extérieurs : L'écu timbré de la couronne murale d'or à trois tours crénelées est soutenu à dextre d'un cep de vigne de sinople de trois pièces d'argent, et à senestre d'une tige de chardon de sinople fleurie de deux pièces d'argent en sautoir et croisés en pointes sous un listel d'argent aux retroussis de gueules, portant la devise " Labore et constantia ".
Explications : Avertin l'ermite est présent à travers le rude chardon d’Écosse supportant l'écu à senestre.
Le pairle - motif héraldique en forme d'Y - provient des armes des Coningham, seigneurs du château de Cangé de 1489 à 1679.
Plantin (imprimeur célèbre né à Saint-Avertin) est évoqué par les trois feuilles de la plante rappelant son nom (plantain) et sa devise " Labeur et constance ".
Le souvenir d'un cépage de renommée au XIe siècle, l'Auverneau, est illustré par le deuxième support à dextre.